90% des rêves commence par « je ». Egocentrisme?
Dans ce rêve, je suis concentrée sur des combattants, sur d’autres que moi.
Voici le rêve :
Ce sont des combattants que j’ai choisi pour gagner le battle combat. Je les imagine combattif, fort pour combattre les ennemis. Lorsque le combats commencent, on dirait qu’ils deviennent chétifs. Ils ont peur et perdent leur belle allure de guerrier.
L’une des premières choses que l’on peut noter dans ce rêve c’est l’utilisation limite « abusif » du mot « combat », utilisé à toutes les sauces, et même en anglais : Combattants, battle, combat, combattif (avec sa faute d’orthographe), combattre, combats.
Dans le champ sémantique, il y a les ennemis, perdre, guerrier, gagner, fort.
Le thème est assez clair : le combat.
J’ai mis en gras dans le récit, ces mots répétés. Est ce que tu vois ce rythme qui se dégage?
Dans la 1ère phrase, il y a 3 fois ce mot.
Dans le 2ème phrase, on le voit 2 fois.
Dans la 3ème phrase, il apparait 1 fois.
Tu vois maintenant ce ryhtme qui diminue au fil de l’histoire? De même qu’au début, il semble très « combattif », puis s’atténue avec le temps, avec la peur…
Regarde aussi l’orthographe.
Il faut savoir que je suis très attachée à l’orthographe en général, je vérifie les mots lorsque j’ai un doute sur son écriture.
Au réveil, on porte moins attention à ces détails orthographiques et il ne faut surtout pas les corriger.
Une mauvaise correction orthographique automatique si on peut la désactiver pour l’écriture d’un rêve, ça serait top sur mobile.
Combattif : avec 2 t comme si le combattant pouvait rester plus droit avec 2 « t » ou 2 béquilles?
« Le combats commencent » : Un singulier + un pluriel et un verbe au pluriel. C’est comme si il y avait un grand combat composé de petits combats.
Quel est ce grand combat interne que le rêve me montre?
Quels autres petits combats ai-je à faire?
Dans ce rêve court, il reste quelques mots comme « la peur de perdre leur belle allure de guerrier ».
Serait-ce la problématique ou la chute?
Combattre, c’est aller vers quelque chose qui s’oppose à nous. La tension est notre adversaire, et souvent combattre, c’est courir un risque, celui de se faire blesser, celui de blesser, de gagner, de perdre, ou de mourir.
Quand on a peur devient-on chétif?
A mon sens non. La peur est un indicateur de quelque chose dont on doit faire face, pour monter en conscience. J’aime voir mes peurs et les affronter. C’est une phrase que je me dis souvent.
Alors quand on a peur, peut-on vraiment perdre notre belle allure de guerrier?
Je pense qu’au contraire, plus on avance sur nos peurs et plus on se sent guerrier.
En conclusion : Pour avoir l’air fort, souvent on se forge une image d’une personne qui n’a peur de rien, qui est droit, qui est fort. On a tendance à oublier que la peur est humaine et normale. Elle nous aide à avancer vers ce dont on a besoin de travailler. C’est un indicateur pour avancer.
Que serait une vie sans peur?
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De quoi as-tu le plus peur en ce moment?