Le Surmoi, Surmoi collectif, Surmoi universel
Le Surmoi, c’est ce que chaque individu a et qu’il forge par lui-même, grâce à ses parents et à son entourage, son éducation, par ses expériences, ses lectures, l’environnement socio-culturel, la pensée religieuse etc.
Tout cela fonde les modèles, en balisant et codifiant l’ensemble des désirs, des pensées , des besoins, des comportements de l’individu.
Le Surmoi c’est des informations vu à l’extérieur de soi, qu’on va faire entrer en nous, comme des ordres, des choses permises et interdites. C’est un savoir qui s’apprend.
La conscience morale n’est pas inné mais acquise.
Le surmoi collectif, est un savoir partagé par un groupe d’individus qui peuvent être issus d’un pays, d’une culture, d’une ou plusieurs religions, d’une famille etc. Exemple : tous les adultes savent que mordre quelqu’un d’autre est mal. Mais il arrive parfois qu’un enfant morde un autre pour montrer son désaccord, car il n’a pas encore appris que c’était mal, qu’il veut mieux dire « Non ».
La nudité est un tabou, il vaut mieux être habillé, mais ça dépend des sociétés. Il existe des sociétés ou des collectivités qui cultivent le naturisme.
Le Surmoi universel est lié aux interdits universels, par exemple, on sait tous, quelque soit le pays, que le vol, le meurtre est interdit.
C’est avec ces interdits et ces permissions qu’on acquiert une conscience morale.
Ces notions de Surmoi expliquent pourquoi il est difficile d’avoir un dictionnaire des rêves pour tout le monde! Chacun est différent. De même qu’il n’existe pas de dictionnaire pour une langue universelle, parlé et compri par tous, il n’y a pas de dictionnaire des rêves.
Il se peut qu’il existe un dictionnaire des rêves mais il vise alors un groupe d’individus ayant des points communs.